Parer au plus pressé, en consolidant les accotements et stopper le ravinement pouvant détruire la chaussée, les travaux de terrassement ont commencé à Malélé.
Quelques jours après l'amer constat qu'il a fait sur la dégradation de la route lourde Brazzaville-Pointe-Noire, dans le district de Mvouti, le ministre de l'Équipement et de l'entretien routier, Émille Ouosso est retourné à Malélé, pour s'assurer de l'effectivité du début des travaux de remblaiement du ravin.
Faute pour l'État de décaisser en urgence les fonds nécessaires à la réalisation des travaux, la société forestière et industrielle Taman a offert ses engins de travaux public pour s'acquitter de la tâche.
Dans un premier temps, les bulldozers de gros tonnage assurent le remblaie et le compactage afin de freiner l'action du ravinement.
Une fois les sols stabilisés, la seconde phase des travaux consistera en la réhabilitation des ouvrages de canalisation et de drainage des eaux qui ont totalement été détruits.
Les experts congolais des travaux publics et des ponts et chaussées, accompagnant le ministre Ouosso ont insisté sur la nécessité de relancer le « cantonnage routier » qui consistait naguère en un entretien permanent des routes, en veillant sur celles-ci et en réduisant les situations pouvant dégrader la chassée, notamment les hautes herbes, mais aussi, en prévenant et en donnant l'alerte sur d'éventuels points de dégradation, afin que ceux-ci soient traités à temps.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville
