Le conseil des ministres réuni mercredi à Brazzaville, a adopté un collectif budgétaire rectificatif pour l'exercice 2017. Les prévisions pour 2018 obéissent à la même logique.
En présentant le projet, le ministre des Finances et du budget, Calixte Ganongo l'a justifié par « une distorsion importante entre les prévisions budgétaires contenues dans la loi de finance initiale et l'exécution réelle ».
Ainsi, « le budget général réajusté est arrêté en recettes à la somme de mille deux cent quarante-trois milliards trois cents millions de francs CFA et en dépenses à la somme de mille quatre cent quatre-vingt dix-huit milliards cinq cent trente-sept millions de francs CFA, dégageant un solde déficitaire de deux cent cinquante-cinq milliards deux cent trente-sept millions de francs CFA ».
Ce projet qui a été adopté et sera transmis au parlement, montre à n'en point douter l'état réel de la situation financière du Congo. Aussi, le président de la république a t-il invité les membres du gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires à l'élargissement de l'assiette fiscale congolaise et à mettre en œuvre les actions nécessaires à l'accroissement de l'activité économique.
Denis Sassou N'Guesso a également demandé au gouvernement de s’atteler à amélioration des performances des administrations compétentes en matière fiscale et parafiscale, notamment la Direction générale de impôts et la direction générale des Douanes.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville