Congo : L’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail

Selon le compte rendu du Conseil des ministres qui s’est réuni vendredi 8 novembre 2024 au Palais du peuple, sous la très haute autorité de son excellence, M. Denis Sassou-N’Guesso, Président de la République, chef de l’Etat, le texte, qui abroge l’article 4 de la loi n°22-2010 du 10 décembre 2010 fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail, fixe désormais l’âge d’admission à la retraite, selon les catégories de travailleurs, ainsi qu’il suit :

- 60 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ;

- 63 ans pour les agents de maîtrise ;

- 65 ans pour les cadres ;

- 70 ans pour les cadres hors catégorie.

Le projet de loi prévoit également la possibilité pour tout travailleur ayant cotisé pendant une durée requise pour bénéficier d’une pension normale, de prendre une retraite anticipée. Cette possibilité de retraite anticipée se présente ainsi qu’il suit :

- 57 ans pour les manœuvres, les ouvriers et les autres travailleurs assimilés ;

- 60 ans pour les agents de maîtrise ;

- 63 ans pour les cadres ;

- 65 ans pour les cadres hors catégorie.

D’autre part, le texte prévoit que la durée de prolongation d’activité, accordée par le ministre en charge du Travail, ne peut dépasser deux ans.

Après examen et discussion, le Conseil des ministres a approuvé le projet de loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail.

Il sera transmis au Parlement pour examen et adoption.

Le projet présenté a pour objectif, comme pour les agents publics, de fixer l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du code du travail. Il s’agit de permettre à nos compatriotes, recrutés de plus en plus tardivement, de travailler plus longtemps, afin de bénéficier d’une pension normale de retraite.

La réforme, validée par la Commission nationale consultative du travail lors de sa session ordinaire du 18 juillet 2024, permettra aux entreprises du secteur privé de profiter plus longtemps des cadres expérimentés.

Jean-Jacques Jarele SIKA / Les Echos du Congo-Brazzaville