Congo - Mode : Première édition de Youslay Fashion night à Brazzaville

En ce mois de décembre, le calendrier culturel s'affine en événements logés dans la deuxième quinzaine, celle des fêtes de fin d'année et du nouvel an. Aussi, Karlyse Kady organisera t-elle un défilé de mode le 22 décembre à Brazzaville, afin de donner l'occasion aux stylistes et mannequins congolais de montrer la splendeur de leur créativité et de leurs talents.

Matérialité d'un rêve, à travers cette manifestation, Karlyse Kady entend créer un espace d’expression et d’échange des couturiers et stylistes congolais avec ceux venus d’ailleurs et promouvoir la création artistique autour du tissu africain. 

Les spectateurs suivront un défilé de mode, une exposition du tissu africain, une exposition des œuvres picturales congolaises sur le thème de la mode africaine en général et congolaise en particulier, afin de créer un pont entre ces expressions artistiques.

La particularité de cette soirée réside en sa transition générationnelle. Le casting des acteurs notamment couturiers et mannequins a ciblé une population essentiellement jeune, afin d’assurer le relais entre la génération actuelle et les jeunes qui ont autant de talents que leurs aînés.

Karlyse Kady  y croit fermement et espère que Youslay fashion night  permettra de promouvoir la création artistique de la mode africaine et congolaise ; favorisera le brassage culturel entre les stylistes congolais et ceux venus d’ailleurs.

Au moment où le pays parle de la diversification économique, la mode est, entre autres, le domaine de la culture qui peut apporter de la valeur ajoutée à l’économie nationale, et créer de l’emploi aux jeunes. Elle est en outre un facteur de paix et de cohésion sociale. 

Et à Karlyse Kady de lancer son appel : « J’invite le public congolais et les étrangers de passage au Congo-Brazzaville à venir nombreux, le 22 décembre. Vous pouvez nous joindre aux contacts suivants : 044340909 ou encore au 065626007 . Pour appeler de l'étranger, l'indicatif est (00242).»

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville