Être né le 31 août 1974 à Fort Rousset, ville devenue Owando, dans le Nord de la République du Congo, ne fait pas de moi un artiste du Nord, a déclaré Rogatien Ibambi Okombi alias Roga-Roga lors d’une causerie-débat avec une délégation de la presse congolaise à Paris.
« J’ai été conçu à Mindouli, je suis né à Fort Rousset, j’ai effectué ma scolarité à Mindouli et à Mouyondzi. Il est choquant de voir que mes détracteurs ne retiennent que mon seul lieu de naissance alors que mes premiers pas au monde ont été effectués ailleurs qu’au Nord du Congo-Brazzaville », a expliqué l’artiste qui compte réconcilier les Congolais, sa musique devant se situer en dehors de la considération ethnique.
Roga-Roga, pourtant devenu figure emblématique de la musique congolaise, malgré le fait qu’il s'est imposé comme auteur-compositeur-interprète, guitariste et arrangeur musical, suscite encore auprès des mélomanes une accointance avec le pouvoir en place et est catalogué "artiste du Nord".
Derrière ce stéréotype, il y a avant tout le "Roga-Roga", le "fédérateur", le "gardien des us et coutumes" qui espère n’être que l’ambassadeur culturel, le temps que les Congolais retrouvent la bonne vibration de leurs valeurs d’unité nationale.
De fait, les attaques contre l’artiste n’ont eu de cesse de ponctuer l’actualité de son évolution musicale.
La liste est longue et, sans être exhaustifs, nous pouvons nous souvenir de ses premiers concerts en France. Les combattants s’opposaient à ses éventuelles prestations.
Aujourd’hui encore, il est question pour certains compatriotes de boycotter son concert au Zénith Paris La Villette.
La billetterie est désormais ouverte ! Le 1er Février 2025, Roga-Roga se produira au Zénith de Paris, en France.
Préparez-vous à une soirée d'exception où la musique congolaise prendra vie sous la direction du maestro incontesté, Roga-Roga, le suprême lampadaire.
Habitué des scènes, l'artiste congolais s’apprête à faire un show pour la énième fois après un long moment d’absence à Paris.
Par précaution, un dispositif important de sécurité sera déployé, mais il n'y a aucune inquiétude à avoir.
Jean-Jacques Jarele SIKA / Source : Adiac
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