En match comptant pour les éliminatoires de la CAN 2017, le Congo affrontera les Chipolopolo Boys de Zambie à Ndola le mercredi 23 mars. Les responsables du sport ont fait dans l’amateurisme. Ils n’avaient pas tenu compte de la journée du 20 mars, celle des élections. Une méprise lourde de conséquences.
En raison de la fermeture des frontières pour la journée électorale du 20 mars, Air France avait annulé le vol AF830 de 10h45, par lequel les joueurs de la diaspora devaient rallier Pointe-Noire dimanche.
Les Diables rouges ne voyagent donc que le lundi matin, sur le vol AF830 à destination de Pointe-Noire. Un report préjudiciable, puisqu’il aura de sérieuses répercussions logistiques : l’équipe de Pierre Lechantre ne pourra pas prendre, comme prévu, son vol spécial pour Ndola le lundi après-midi.
Le voyage devrait donc être décalé au mardi, la veille du match, programmé mercredi à 17h.
Sportivement, ce report est une catastrophe, puisque les Diables rouges vont perdre de l’influx, des forces et surtout une des deux uniques séances d’entraînement programmées avant le match aller.
Un réel préjudice pour une équipe qui sera dirigée pour la première fois par Pierre Lechantre, nommé en janvier dernier. Un malheur ne venant jamais seul, les Congolais évolueront sans leur capitaine, Prince Oniangué, blessé.
Le sort semble donc s’acharner sur les Diables rouges qui devront compenser avec un état d’esprit de guerrier et un sens du collectif décuplé.
Reste une question pesante : pourquoi la CAF n’a pas pris la peine de décaler les deux matchs entre le Congo et la Zambie. En effet, plusieurs nations joueront les 26 et 29 mars, bénéficiant ainsi de davantage de jours de préparation. Les Diables rouges eux, joueront leur match retour le 27 mars à Brazzaville.
Arielle KAMBISSY
