La société Greenfields, spécialisée dans la pose de la pelouse synthétique, a donné des assurances qu’elle tiendra les délais en vue de permettre aux Diables rouges de disputer leurs deux prochains matches des éliminatoires de la Coupe du monde 2026 au stade Alphonse-Massamba-Débat.
Ce complexe est provisoirement fermé à cause des travaux liés au remplacement de la pelouse synthétique conformément aux prescriptions de la Fédération internationale de football association (Fifa). Les ouvriers sont déjà à pied d’œuvre pour enlever l’ancienne pelouse en vue d’installer la toute nouvelle homologuée « Fifa quality pro », le plus grand label de la qualité des pelouses synthétiques destinées au football professionnel que l’État congolais a commandé.
La première phase avance bien. Le ministre des Sports a visité le chantier le 14 mai. Mais les travaux accusent déjà un retard d’une semaine par rapport à la date de livraison initialement prévue pour le 30 mai, a reconnu Franclin Ngwese Ngabe.
Selon lui, toutes les dispositions sont en train d’être prises pour rattraper le temps perdu. « Nous avons déjà pris les dispositions d’enlever l’ancienne. Les nouvelles sont déjà dans l’avion. D’ici à la fin de la semaine, elles arriveront et après on va les remplacer. Nous avons eu un retard d’une semaine par rapport à ce qui était prévu. Mais nous sommes en train d’essayer de le rattraper », a-t-il souligné.
Pour ce faire, l’entreprise a décidé de travailler jour et nuit, s’appuyant avec notamment de l’aide de quatre à six techniciens supplémentaires qui viendront d’Europe pour renforcer l’équipe qui est déjà sur place à Brazzaville. La garantie est de huit ans avant son changement. La première s’est vite abimée à cause d’un réel problème d’entretien. Aucun brossage sur le terrain. Le tracteur qu’on avait laissé n’avait pas atteint 200 heures. Il n’y avait pas de maintenance.
Greenfields est une société qui a déjà l’agrément Fifa. Sur place au Congo, elle avait installé en 2015 l’ancienne pelouse du stade Alphonse-Massamba-Débat, celle du stade Paul-Sayal-Moukila quelques années plus tard et celle du Centre technique d’Ignié.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville