Congo – Baccalauréat Général : Lancées mardi 20 juin, les épreuves se déroulent normalement

Le ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou, accompagné de son homologue de l’Enseignement Technique, Ghislain Thierry Maguessa Ebomé, ont procédé ce mardi 20 juin 2023 au lancement officiel des épreuves écrites du Baccalauréat général, en présence du conseiller à l’éducation du chef de l’État, Louis Bakabadio, du président de l’APEEC (Association des parents d’Elèves et Etudiant du Congo), du président de la HALCC (Haute Autorité de la Lutte Contre la Corruption) et d’autres autorités administratives locales.

72.173 candidats dont 48.373 filles planchent pour le Baccalauréat général, session de juin 2023, sur toute l’étendue du territoire national.

À Brazzaville, c’est à 10 heures que le coup d’envoi a été donné par la délégation ministérielle, présente sur le terrain.

D’abord, au centre du Lycée Thomas Sankara ’’A’’ dans le 9e arrondissement Djiri. Dans ce centre d’examen, une fille qui est à sa deuxième présentation au bac, a fait un malaise, puis a été aussitôt prise en charge par les agents de la sécurité civile. Elle a pu poursuivre son examen.

Ensuite, la délégation s’est rendue au Lycée de la Révolution, dans l’arrondissement 5 Ouenzé, où les épreuves avaient déjà commencé. Un fait insolite dans ce centre, un candidat est arrivé une heure après le démarrage des épreuves. Il habiterait Madibou et n’aurait retrouvé son centre d’examen que ce même jour, s’est-il justifié.

Ce lancement officiel de cet examen d’Etat, qui donne l’accès à l’université s’est terminé au Lycée Pierre Savorgnan de Brazza de Bacongo, dans le 2e arrondissement.

Les candidats à cet examen qui ouvre les portes à l’enseignement supérieur ont planché le premier jour, sur les Mathématiques. La journée de vendredi 23 juin, dernier jour d'examen, est réservé à l’épreuve écrite d’Éducation physique et Sportive (EPS).

Les dispositions tant sécuritaires qu’organisationnelles ayant été prises, le démarrage de la session s’est passé sans incidents majeurs. C’est ce qui explique d’ailleurs l’optimisme du ministre en charge de ce département ministériel, Jean-Luc Mouthou.

« Nous avons visité quelques centres de Brazzaville, pour nous assurer du succès de cette session d’examen d’État. Un engouement particulier est observé, non pas seulement à notre niveau, mais par toute la communauté éducative.

C’est l’occasion pour moi, de saluer, ici, l’engagement du Gouvernement de la République, sous l’autorité de Monsieur Anatole Collinet Makosso, Premier Ministre, chef du Gouvernement et sous la très haute supervision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, c’est un grand cru que nous attendons.

C’est une organisation particulière que nous avons mise en place sur l’ensemble du territoire national, qui couvre à peu près 2.425 salles de classes utilisées ; 252 centres mobilisés dans tout le pays.

Des moyens ont été mis à notre disposition, pour mener à bien cette opération de la session de juin 2023 du baccalauréat général. Et nous osons espérer que d’ici quelques jours, nous pourrions nous satisfaire de ce que l’organisation aura été réussie et apprécier également à leur juste valeur, les résultats qui sortiront de ce baccalauréat 2023 », a souligné le ministre.

L’innovation pour cette année est la création d’un centre virtuel et de digitalisation au centre du Lycée de la Révolution.

Valda SAINT-VAL/Les Échos du Congo-Brazzaville