Brazzaville : Les abonnés de La Congolaise des eaux s’insurgent contre la qualité de l’eau qui coule des robinets

L'eau est le produit alimentaire le plus contrôlé. Avant d'être qualifiée comme étant propre à la consommation, elle doit subir de multiples traitements et répondre à un grand nombre de normes. Fournir une eau de bonne qualité est un enjeu de santé publique et une préoccupation importante des pouvoirs publics. Au centre-ville de Brazzaville, les abonnés de La Congolaise des eaux s’insurgent contre la qualité de l’eau qui coule des robinets depuis les premières heures de la journée du 24 mars. Ces derniers ne peuvent pas faire face aux travaux ménagers. L’eau des robinets laisse à désirer. Il suffit de regarder sa couleur jaunâtre pour remettre en question cette assertion : «L'eau potable est incolore, inodore et sans saveur ».

Le phénomène de l’eau colorée semble s’étendre sur toute la ville. Boire ou ne pas boire l’eau du robinet qui renferme d’importants dépôts, voire de la boue ? Les habitants du centre-ville de Brazzaville sont partagés. Ils ont notamment peur de contracter une maladie.

Les plus nantis se tournent vers les filtres à eau ou l’eau minérale.

Les plaintes n’en finissent plus.

S’exprimant au sujet de la qualité de l’eau au niveau de la Zone du centre-ville, le Chef de service d’exploitation de La Congolaise des eaux (LCDE), Modeste Ngoma fait savoir que cette situation est due à la fuite répertoriée au niveau du réseau vers l’Ambassade de l’Angola.

L’équipe technique de LCDE a été déployée en urgence pour réparer la fuite et vidanger le réseau de distribution.

« Ce travail va concourir à l’amélioration progressive de la qualité de l’eau », rassure t-il.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville