Congo : Les victimes des inondations assistées six mois après

Le gouvernement congolais vient d’octroyer des cautions locatives aux victimes des inondations dans les villes de Brazzaville et Pointe-Noire. Les sinistres remontent aux mois de novembre et décembre 2015.

Elles sont 335 familles soit 2705 personnes à bénéficiaires de cette assistance par l’intermédiaire du ministère des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité.

Celle-ci fait suite aux inondations et à l’ensablement causés par les pluies diluviennes qui s’étaient abattues à Brazzaville et Pointe-Noire en fin d’année dernière. Ces pluies avaient causé de nombreux dégâts matériels et occasionné des pertes en vies humaines.

Le gouvernement avait promis en conseil des ministres du 23 décembre dernier d’allouer une enveloppe d’un milliard de francs CFA aux familles ayant perdu leurs maisons. Il vient d’octroyer près de 100 millions de francs CFA aux ayants-droit.

À Brazzaville, elles sont 135 familles bénéficiaires dont 57 dans l’arrondissement 7 Mfilou et 78 à Talangaï, soit 1340 personnes. Ces familles ont reçu respectivement la somme de 300 000 francs CFA soit un montant global de 40, 5 millions F CFA.

Cette caution locative destinée au relogement a tout de même réconforté les bénéficiaires dont bon nombre ne s’y attendaient plus. Beaucoup de sinistré depuis, séparés de leurs familles espèrent les retrouver enfin sous le même toit.

À Pointe-Noire, les 195 familles se sont rendues au siège de la circonscription d’action sociale de Mvoumvou pour percevoir la caution locative de 300 000 F CFA par chef de ménage.

68,5 millions de francs CFA ont été mobilisés pour la prise en charge des familles dont 1365 personnes ayant perdu leur maison lors de ces pluies.

Dans la ville océane, ces pluies qui se sont abattues jusqu’au mois de février 2016 ont provoqué des inondations, des érosions et des ensablements dans les arrondissements 5 Mongo Mpoukou, 3 Tié-tié et 1 Lumumba, causant au passage d’importants dégâts matériels et des pertes en vies humaines.

Arielle KAMBISSY