5 ans après son annonce, les congolais attendent toujours sans succès des tramways à Brazzaville et Pointe-Noire

«Les villes de Brazzaville et Pointe-Noire pourront être dotées d’équipements de transport inter-urbain assez modernes, à l’instar des tramways », c’est l’une des annonces faites en juillet 2016 à Paris en France par le ministre congolais de l’aménagement du territoire et des grands travaux, Jean-Jacques Bouya dans le cadre de sa stratégie de développement qui vise à doter le pays d’un réseau de transport urbain et intra-urbain des plus modernes de la sous-région. Depuis 5 ans, les congolais attendent toujours la mise en place de ce réseau qui devrait commencer tout d’abord par l’installation des lignes pilotes, essentiellement les lignes les plus fréquentées du pays, notamment dans les villes les plus peuplées que sont Brazzaville et Pointe-Noire.

Selon un conseiller du ministre congolais de l’aménagement du territoire et des grands travaux qui a requis l’anonymat, «les discussions sont toujours en cours avec l’entreprise française Alstom qui va aider le pays à réaliser ce grand projet malgré la situation économique difficile du fait de la chute du cours du baril du pétrole ».

Brazzaville, ville de 1 838 348 habitants en 2017 et Pointe-Noire avec 715 334 habitants selon le recensement de 2007, font aujourd’hui face à un sérieux problème. Celui des transports en commun : les chauffeurs des bus et minibus, appartenant essentiellement aux particuliers, sectionnent les itinéraires fixés par les autorités municipales, ce qui est à l’origine d’un phénomène dit «demi-terrain». Ces chauffeurs évoquent les embouteillages causés par l’étroitesse des voies de communication.

L’arrivée des tramways pourrait aider à régler le problème.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville