Réhabilitation des voiries à Brazzaville : Toujours la croix et la bannière

A quelques semaines de la célébration du 80e anniversaire de l’Appel du Général de Gaulle prononcé à Radio Brazzaville et le Manifeste de Brazzaville qui créé le Conseil de défense de l’empire, premier organe de gouvernement de la France libre, l’état de la voirie de la capitale congolaise fait peine à voir. Les brazzavillois affirment « vivre un cauchemar ». La plus part des chaussées dans plusieurs arrondissements ne tiennent plus que sur un côté en raison de nids de poules gravement béants, qui compliquent la circulation.

«Nous sommes très gênés sur ces routes devenues extrêmement défoncées qui prennent la forme des pistes d'éléphants. L'on est tous les jours contraint à des manœuvres inimaginables qui, sont souvent la cause de nombreux accidents », affirme M. Justin Ondongo au volant d'un véhicule administratif.

«Franchement, c'est la ‘‘jungle routière'', un véritable chemin de croix pour les usagers de la route», soutient le chauffeur d'un taxi périphérique.

Pour certaines chaussées qui n'ont pas vu passer les engins de la Mairie, le déclin se poursuit.

Sur la voie principale du quartier Sadelmi ainsi que de celle partant de Moukondo en direction de Mayama, en passant par la cité des 17, les faits sont patents et plus douloureux.

Depuis plusieurs années, le réseau routier de la capitale congolaise demeure dans un piteux état, malgré la réfection de quelques axes. Selon des techniciens, il y a un problème réel de curage des caniveaux.

Suite aux nombreux échecs dans l'entretien routier à Brazzaville, le gouvernement devrait peut être associé aussi le génie militaire dans ces opérations pour le désenclavement de certains quartiers de la capitale.

Vivement il y a une impérieuse nécessité d'entreprendre, des travaux de réhabilitation des routes de la capitale dont l'importance et le caractère vital pour ses habitants, se passe de commentaire.

Jack de MAÏSSA / les Echos du Congo-Brazzaville