Coronavirus : Le monde tremble, riches et pauvres, grands et petits apeurés

Le coronavirus gagne presque tous les pays de la planète. Cris, lamentations et pleurs se font entendre. Riches et pauvres, grands et petits apeurés. Tous ou presque confinés face aux ravages d’un virus appelé Covid-19. Le monde tremble. Ça grelotte de partout. C’est la panique. Et pourtant, l’on se dit tout puissant. La peur, comme la mort, est aussi notre dénominateur commun.

Où sont les grands de ce monde avec leur code nucléaire ? Où sont les Poutine, Macron, Trump, Xi ? Ils sont comme nous, sous la menace, confinés jusqu’à l’annonce d’un vaccin pour recommencer à faire les intouchables. Le Coronavirus nous rappelle combien nous sommes mortels.

Ah ! Le monde et ses certitudes !!! Aujourd’hui, l’humanité est renvoyée à sa triste condition de créature. Mortels sommes-nous ! Elle a peur. Elle est menacée d’extinction face à un ennemi que personne ne peut voir ni toucher !

La plus belle illustration de la fragilité de la vie et de l’humanité se dessine sous nos yeux depuis des semaines. Le reflet de notre mortalité nous frappe au visage. L’actualité mondiale nous rappelle gentiment que nous sommes si insignifiants devant un virus aussi insignifiant. Nous sommes que de pauvres mortels et que nous sommes égaux devant cette faucheuse.

« Seigneur pardonne nos suffisances et notre orgueil ».

C’est à ce moment que l’on se retourne vers Dieu tout en reconnaissant sa supériorité. On peut entendre certaines gens fléchir les genoux et dire :

« Nous avons cru à notre supériorité infinie et à notre excès de pouvoir. Nous voyons sous nos yeux, les retombées de notre propre gestion de ce monde et nous constatons notre fragilité ».

Aujourd’hui ce virus a rassemblé croyants et non-croyants sous la peur de la même menace, chrétiens et musulmans, forces alliées et rebelles, pouvoir et opposition, l’Iran et l’Arabie !

Nous sommes tous là, impuissants, face à ce monstre silencieux, invisible, et qui décime les êtres humains comme du bétail. L’humanité en quarantaine sous l’influence d’un petit virus !

JENN-TMM-JJS/ Les Echos du Congo Brazzaville