Qautre conseils du général Jean-Marie Michel Mokoko, en détention à la Maison d’arrêt centrale de Brazzaville, les cabinets d’Avocats Brudey-Ondziel Gnelenga-Locko, Esseau, Essou et Ibouanga ont saisi, le 19 octobre 2019, le ministre congolais de la justice, aux fins qu’il soit accordé au candidat malheureux à la présidentielle de mars 2016, une permission d’absence pour qu’il prenne part aux obsèques de sa mère Louise Ongagna décédée le 18 octobre dernier.
De la Maison d’arrêt de Brazzaville où il est incarcéré, depuis près de trois ans, l’ex chef d’état-major de l’armée congolaise a appris la triste nouvelle du décès de sa mère le 18 octobre dernier, à Pointe-Noire, à l’âge de 92 ans.
Un calvaire de plus.
Récemment il a vécu, à distance, le drame de deux disparitions. Sa sœur et son compagnon de route, Gérard Boukambou, l’ont quittés, sans qu’il n’ait pu approcher leurs funérailles. Deux décès qui l’ont amoindri.
Tout en écrasant des larmes de souffrance, il a résisté à l’épreuve, tenu par la force et le courage de l’homme de conviction qu’il s’est construit.
Être privé de liberté n’implique pas un dépouillement de ses droits fondamentaux. Les magistrats congolais le savent.
Que le droit soit appliqué et que la grandeur du geste humanitaire l’accompagne.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville