Dans la ville de Dolisie ainsi que dans d’autres communes du département du Niari (sud), il existe manifestement plusieurs insuffisances. Des anomalies, on en trouve à chaque coin de rue.
Quand l'éclairage public fait défaut à Dolisie, la ville préfecture du Niari. Les poteaux électriques défectueux ne sont pas réparés, les lampadaires cassés ne sont pas remplacés, les ampoules grillées ne sont pas changées. Alors le noir s'installe durablement à la grande joie des rôdeurs de la nuit ‘‘malfaiteurs''. Vols et agressions à main armée y sont devenus quasi quotidiens.
Il faut attendre des lustres avant qu'on se souvienne que l'éclairage est un signe de civilisation.
Si l'éclairage public est installé, c'est pour assurer durant la nuit la sécurité des citoyens, de leurs besoins en matière de déplacements et il permet aussi de prolonger l'activité nocturne de la ville. Malheureusement certains coins, passages, ruelles et allées de la troisième ville du Congo, se trouvent plongés dans le noir absolu.
Le manque d'éclairage public touche particulièrement les quartiers populaires ou périphériques. Certaines zones à haut risque d'insécurité sont ainsi livrées à elles-mêmes dans l'obscurité la plus totale. Il est difficile, voire impossible d'accéder à certains endroits sans s'attendre à des surprises souvent désagréables.
D'ailleurs, certains habitants n'ont pas hésité à faire part de leur inquiétude vis-à-vis de cette situation jugée grave aux autorités départementales et aux élus locaux.
Le sentiment d'insécurité est d'autant plus accru chez les habitants des quartiers plongés dans un climat de peur et de crainte, ce qui les contraint d'éviter de sortir la nuit.
Du coté des décideurs, le discours n'a pas changé.
La Mairie affirme ne pas être en mesure de répondre à toutes les demandes en électricité à Dolisie à cause de la crise financière qui essore le pays. Elle estime que la distribution de l'électricité pourrait connaitre une amélioration dans les mois ou années à venir avec les projets en cours.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville