Au 21ème siècle, l’on assiste encore aux conditions de formation d’une précarité si grave. Alors que les enfants suivent les cours presqu’à même le sol, sans table-banc, à Brazzaville et à l'intérieur du pays, les milliers de tronc d’arbres coupés tous les jours dans les forêts congolaises sont acheminés en direction du port de Pointe-Noire pour être transportés vers la métropole.
Comment peut-on avoir autant de quantité de bois dans les forêts congolaises alors que les enfants n’ont pas de table-banc pour suivre les cours ? Pourquoi ne pas en fabriquer pour que ces gamins puissent apprendre dans de bonnes conditions ?
D’après certains observateurs, il y a un véritable problème de volonté politique associée à l’exploitation abusive des ressources naturelles du Congo. Ce sont ces raisons qui expliquent cette situation.
D’autres ajoutent qu’il ne faut pas occulter la mauvaise foi des dirigeants.
Il semble donc plus qu’urgent pour le Congo d’œuvrer dans le sens de la construction des infrastructures pour la formation de la jeunesse.
Il faudra construire aussi des salles de classe en bonne et due forme pour les enfants des zones rurales car leur formation constitue une source de progrès non seulement pour l’individu lui-même mais aussi pour la nation toute entière.
Victor Hugo ne disait-il pas qu’« un homme instruit est une personne gagnée » ?
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville