L'État a investi massivement dans les hôpitaux et les centres de santé sur tout le territoire. Reste à trouver les médecins qualifiés et le personnel soignant pour les faire tourner. A Mbinda comme dans les autres bourgs et villages du département du Niari (sud), plus aucun infirmier n’avait été affecté au centre de santé intégré (CSI), lequel souffrait déjà d’un manque de médicament, d’un défaut l’électrification, des lits d’hospitalisation mais surtout d’un manque cruel d’eau potable.
Très sollicité, le CSI assure non seulement les soins de tous les habitants de Mbinda, mais aussi des populations des villages voisins et parfois celles des villages éloignés (Mikouagna, Mayouba, Kiki, Lebolo, Ngongo, Mayala, Mitoko...) qui trouvent leur intérêt, notamment le rapprochement par la distance à parcourir, contrairement à la ville de Dolisie qui elle est encore très éloignée.
Malheureusement, les populations des villages environnants qui choisissent le CSI de Mbinda pour sa proximité, vivent un vrai calvaire sans précédents, par un manque criard du personnel soignant observé dans ce dispensaire, au grand dam de la population.
Ce traitement jugé sans état d’âmes, est donc une situation à laquelle, les autorités compétentes devraient apporter des solutions viables constituées de tous les services nécessaires pour assurer la santé de cette population car ce sont des congolais au même titre que ceux des villes urbaines du pays.
Avec une capacité d'accueil théorique de 40 lits, environ cinq (05) sont disponibles actuellement pour une population estimée à 8000 âmes dont près de 6000 pour la commune urbaine et 2000 disséminées à travers les villages environnants.
Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville