Congo - Diaspora : « Voir Paris et divorcer » ou l’astuce dévastatrice des femmes congolaises « importées du bled »

Des témoignages récurrents sur des faits de plus en plus fréquents renseignent sur le nombre croissant de divorces, ainsi que celui d’AVC en nette progression chez les hommes, dans les communautés congolaises (les deux Congo). Presque tous ces hommes ont un jour choisi d’aller prendre femme au pays.

Des nombreux juges chargés des affaires familiales de France, de Belgique, voire du Royaume Uni, s’étonnent du taux croissant de divorces dans les communautés congolaises. Alors que d’autres ont cru y déceler des « mariages blancs », ils se sont avisés qu’il n’en était rien au départ. Simplement, par naïveté ou par amour, l’homme s’est fait floué par une épouse dont le but était celui de sortir du pays pour faire sa vie ailleurs, pas forcément avec l’homme qui l’en a fait sortir.

« Voir Paris et divorcer », cela est devenue la devise de nombreuses femmes congolaises, qui profitant de l’opportunité qu’elles ont d’arriver sur le bord de Seine par le biais du mariage, cachent leurs desseins sordides vis-à-vis du « naïf » époux qui pensant épouser une femme pétrie des qualités du terroir auquel il demeure attaché, s’en va chercher femme au pays.

La désillusion est grande, quand une fois arrivée en France et régularisée sans qu’il ne lui en coûte le moindre effort, l’épouse ‘’modèle’’ baigne dans l’imposture, arguant « étangama que na ko ya poto » (il était écrit que je viendrai en France), à l’époux qui lui rappelle d’où elle vient, et les sacrifices endurés pour la faire venir. Parfois les églises dites de réveil auxquelles elles adhèrent contribuent à envenimer la situation, présentant l’homme comme animé par de mauvais esprits.

Profitant des lois et des avantages sociaux qu’offre la France notamment aux mères seules, la femme fait subir à l’homme la pire des misères, afin de parvenir au divorce, aux dépends de celui-ci.

De plus en plus de juges ont commencé à comprendre le stratagème et font remonter les informations qui à l’évidence ne manqueront pas de durcir davantage les conditions d’entrée des étrangers en France, surtout par le biais du mariage.

De nombreux congolais qui avaient raillé Siatula qui dans un cimetière de la région parisienne, implorait les ''sœurs'' à entendre raison en présentant ces congolais décédés de suite d’un AVC, lié aux situations conjugales devenues de plus en plus difficiles pour eux, lui donnent désormais raison.

Dans des pays où la voix de la femme est mieux entendue et où celle-ci passe pour avoir forcément raison devant l’homme, quelles que soient les circonstances, de nombreuses femmes congolaises ont trouvé le filon pour s’affranchir de leur époux et profiter d’un système généreux à souhait.

Des hommes qui ont tenté d’imposer la discipline aux filles de leur épouse, nées d’un premier mariage et qu’ils ont contribué à faire venir, se sont vus accuser à tort de violences sexuelles. Depuis, leur vie est dévastée et ils demandent au bon Dieu, ce qu’ils ont fait pour subir cela.

Même si l’époux devenu sans valeur ne représente plus rien à leurs yeux, nombre de ces femmes qui pensent ainsi ‘’faire leur vie’’, ne se préoccupent même pas des enfants dont le déficit en autorité paternelle conduit souvent à la perdition, en dépit des potentialités qu’ils ont pour réussir. Beaucoup versent dans le trafic de drogue, la délinquance de quartier où même dans le grand banditisme. Même placés, beaucoup d’enfants finissent en situation d’échec.

Dans de nombreux cas, l’homme qui parfois continue de payer les mensualités d’un crédit ayant servi à l’arrivée de l’épouse, n’a plus que ces yeux pour pleurer. Certains en sont tombés irréversiblement malades. D’autres, au nombre de ceux présentés par Siatula, en ont trouvés le repos éternel au cimetière. D’autres encore, dépouillés de tout, par une femme qui n’y a presque pas investi, mais qui est servie gracieusement par les lois, ont perdu la raison. Les plus radicaux sont en prison, après avoir imposé ou tenté d’imposer leur propre justice…

En ce mois de la Femme où les combats tout aussi nobles ont notre soutien, il nous parait nécessaire d’évoquer ce sujet, sur l’arnaque conjugale par des femmes à l’évidence sans ‘’cœur’’.

Gardons-nous tout de même, pour conforter les droits de la femme, de dépouiller l’homme de ses droits. Auprès de nombreux hommes congolais de la diaspora, ce droit n’est plus hélas qu’une illusion perdue. Certains noient leur chagrin au fond d’un verre, quand ce chagrin ne les a pas emporté.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville