Les habitants de Tsiélampo réclament l’électricité depuis 19 ans

Il fait toujours noir au pied du phare. Cette maxime produit ses effets à Tsiélampo, un quartier de Mfilou, dans le septième arrondissement de Brazzaville. Les habitants de ce quartier n’en peuvent plus de demeurer dans le noir, depuis 19 ans, alors que le poste de transformation très haute tension qui alimente Brazzaville en courant électrique est installé dans leur quartier et que les logements des agents de la Société nationale d’électricité (SNE) construits sur ce site sont connectés au réseau électrique.

Ils ont dénoncé avec force ce qu’ils considèrent comme une injustice sociale.

Par ailleurs, l’eau potable est une denrée rare dans ce quartier qui a connu une explosion démographique. Seule possibilité, il faut se réveiller la nuit, pour s’approvisionner à l’unique forage situé dans l’enceinte des logements des agents de la SNE.

Quant au transport en commun, ces habitants vivent un calvaire. Les minibus ont abandonné l’exploitation de la route de Tsiélampo, en raison de sa dégradation. Il faut débourser 400 francs Cfa, pour se rendre à Moukondo.

La mairie de Brazzaville et le gouvernement devraient se préoccuper de la situation de ces quartiers périphériques qui ne sont toujours pas encore desservis en électricité, en eau potable et route goudronnée.

Edwige KISSINGER