L’administrateur-maire de Talangaï, Privat Fréderic Ndéket est monté au créneau pour proposer aux chefs de quartiers et autres autorités de base de faire remonter l’information à la force publique afin de trouver des solutions idoines face au banditisme urbain.
A Brazzaville, les "bébés noirs" ou "kuluna" sillonnent avec des armes blanches, notamment des machettes, morceaux de fer, couteaux, arrache-clous et autres, créant ainsi la désolation au sein de la population en commettant des actes inhumains dans les quartiers de la ville capitale.
«Bébés noirs », ce terme est le symbole d’une violence urbaine morbide équivalente à celle accouchée, voici peu, par les kuluna, autres enfants terribles de la délinquance urbaine exportée par Kinshasa (RDC).
Tous ceux qui ont eu affaire à ces féroces lionceaux humains dont l’âge varie entre 15 et 30 ans, ne sont près de l’oublier mais se murent dans un éloquent silence.
On parle d’un niveau d’attaque bestial ne faisant pas de quartier. Les victimes s’en sortent délestées de leurs biens avec, à la clef, de profondes balafres au visage, des bras amputées quand elles n’y laissent pas leur vie.
Les congolais avec leur manie de l’oxymore sont étonnés qu’on puisse être adolescent et se comporter en boucher !
Les « Bébés Noirs », arborent des cagoules noires quand ils passent à l’attaque, preuve que ceux qui sont attaqués sont des connaissances qui pourraient les reconnaître.
Et pour le maire de Talangaï, il faut que le fusil change d'épaule cette année et que la paix règne dans le 6ème arrondissement de Brazzaville et partout dans la capitale congolaise.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville