Jeté en prison en janvier 2017, André Okombi Salissa se présentera à la barre le 17 janvier prochain

Jeté en prison depuis janvier 2017, l’opposant congolais, André Okombi Salissa doit répondre à quelques chefs d’inculpations, le 17 janvier 2019 à Brazzaville.

En détention provisoire depuis son arrestation, le 23 janvier 2017, l’opposant faisant partie des candidats malheureux à la présidentielle du 20 mars 2016 est poursuivi pour « atteinte à la sûreté de l‘État et détention illégale d’armes de guerre ».

En juillet 2018, la rumeur de la libération d’André Okombi Salissa a couru, au point de faire affluer nombre de militants de la CADD au Palais de justice de Brazzaville où l'opposant était entendu par le juge d'instruction.

André Okombi Salissa avait rendez-vous avec le juge d'instruction, une deuxième fois de suite. Selon ses avocats qui ont toujours soutenu que le dossier est vide et qu'en l’occurrence, leur client devrait de toute évidence, retrouver la liberté, cette audition se présentait comme celle de la constatation de la nullité des charges, avec à la clé une liberté provisoire, au pire des cas.

C’était la fête au domicile d’André Okombi Salissa, alors que lui-même était entendu dans le bureau du juge. Cortège et autres calicots étaient déjà prêts, pour un défilé en forme de bras d'honneur aux autorités.

Quand André Okombi Salissa est ressorti du tribunal, aussi encadré par la police, que comme à son arrivée, pour reprendre la direction de la DGST où il est détenu, certains ont cru qu'il allait simplement y récupérer ses affaires, avant de rentrer chez lui.

C'est bien plus tard, que l'on s'est ravisé que l'homme restait en détention, en attendant la décision du juge qui n'a pas encore rendu ses conclusions sur l'audition du jeudi 9 juillet dernier.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville