Brazzaville : La police sera plus visible lors des fêtes de fin d'année afin de garantir la sécurité de la population

Le directeur départemental de la police, le colonel Jean-Pierre Okiba a lancé l’opération «Uppercut 2018 » en vue de mettre hors d’état de nuire tous les malfrats et autres bandits qui sèment la terreur à Brazzaville et permettre à la population de passer les fêtes de fin d’année dans la quiétude et la sérénité.

L’opération « Uppercut 2018 » consiste entre autres, à maintenir les renseignements à un niveau maximal et marquer une forte présence policière dans tous les coins et recoins de la ville, à travers des patrouilles pédestres et motorisées, dans le but de parer et prévenir toute éventuelle menace de trouble à l’ordre public par ces bandits.

«La période des fêtes de fin d’année n’est pas synonyme de libertinage abject. Tout en fêtant, nous devons rester dignes. J’invite donc la population, les chefs de quartier et de zone à la vigilance et à travailler à l’unisson avec la police pour garder la sécurité au maximum afin que nous vivions mieux pendant la période des fêtes », a déclaré le colonel Jean Pierre Okiba.

La police sera plus visible dans les bâtiments ouverts au public et les rassemblements marqués par une forte affluence à l’occasion des fêtes de fin d’année (grands magasins et centres commerciaux, salles de spectacle, marchés de Noël.

La mobilisation vise aussi les lieux de culte chrétiens le 24 et le 25 décembre, avec l’engagement de patrouilles dynamiques.

Pour son exécution, la police a scindé la ville en quatre zones opérationnelles. Il s’agit de la zone du Djoué qui comprend Madibou, la zone du Plateau qui inclut Bacongo et Poto-Poto, celle de la Mfoa qui regorge Moungali, Ouenzé et Mfilou. La dernière zone est celle de la Tsiémé, comprenant Talagaï et Madibou.

Par ailleurs, il est fait appel à la vigilance de tous les citoyens pour que chacun contribue au renforcement de la protection des intérêts de la Nation, des personnes et des biens.

Chacun doit faire preuve de vigilance dans les lieux publics les plus fréquentés, sans céder à l’inquiétude, en cas de doute, il y a lieu de faire un signalement à la police.

Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville