Mossaka : Plusieurs élèves se sont évanouis à la suite d’un malaise

Les activités pédagogiques au sein des établissements scolaires de la ville de Mossaka dans le département de la Cuvette (nord) ont été suspendues, suite à un malaise vagal entrainant l’hospitalisation de dix élèves, a-t-on appris auprès du président de l’Apeec, Christian Grégoire Épouma.

Cet incident fâcheux a regroupé plusieurs secours qui ont conduit les victimes à l’hôpital de Mossaka, la « capitale du poisson », pour une prise en charge intégrale.

L’évanouissement ou le malaise vagal comme le nomment les médecins, regroupe un ensemble de symptômes désagréables qui peuvent aller jusqu’à la perte de connaissance complète.

Nos arrières grand-mères qui y étaient très sujettes, s’en prémunissaient en respirant des sels d'ammoniaque qu’elles conservaient dans de ravissants flacons. « Vite, mes sels » parvenaient-elles à peine à articuler avant de « tomber dans les pommes ».

Récemment les élèves du collège et lycée Ganga Edouard et du lycée technique du 1er mai de Brazzaville ont manifesté les mêmes symptômes.

Cette crise qui doit interpeller les autorités congolaises a permis au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso a devisé avec les associations des parents d’élèves et étudiants ainsi que les responsables des établissements publics à Brazzaville afin de canaliser les crises hystérie notées ces derniers temps en milieu scolaire et d’arrêter la psychose émanant de ces faits.

Entre autres mesures, les officiels vont surseoir toute descente dans les établissements scolaires.

Appelant les chefs d’établissement à ramener la quiétude et à être en éveil en cas d’extension de la crise, Anatole Collinet Makosso a rappelé que le Congo n’était pas le premier pays frappé par ce phénomène d’agoraphobie noté la semaine dernière au CEG-lycée Nganga-Edouard et au lycée technique industriel 1er-mai.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville