France : Plus de 4000 euros pour la venue de sa femme, pour le bonheur d’un autre homme

Un congolais de France, originaire de Pointe-Noire, est en train d’en faire les frais ces jours ci à Paris. Après avoir déboursé plus de 4000 euros pour la venue de sa femme, il passe actuellement son temps à regretter son geste et a accusé ses parents de ce choix.

Après la séparation tumultueuse avec la mère de ses deux enfants, Marc K, avait décidé de pécher à la source du Bio, et non fouiller dans Paris une autre tête brûlée. C’est sa mère qui lui a présenté la fille de sa collègue de la chorale. Une fille bien et très religieuse selon elle.

Ce que les parents de Marc K ignoraient, est que la fille qu’ils ont choisi comme fiancée à leur fils, entretenait une relation parallèle depuis des années avec un autre congolais connu sur les réseaux sociaux. C’est cet homme qui a conseillé à la fille de programmer son voyage pendant sa période de menstruation.

Entre temps, à Nogent-sur-Marne, Marc K, a décoré son appartement et on pouvait lire sur les murs « Bienvenue la femme de ma vie ». Le jeune homme était très heureux de savoir qu’une nouvelle aventure avec une fille Bio l’attendait. Les échanges téléphoniques et sur les réseaux sociaux entre eux, l’avaient rassuré. La fille ne lui parlait que de la bible et de Dieu. Dit-on elle en avait la crainte.

Quand Marc K, la récupère à Roissy Charles De gaulle, le couple s’offre presque dix minutes de bons moments d’échange de salive dans la voiture avant de démarrer. L’espoir était permis et Marc K, conduisait si vite dans l’espoir de connaître intimement sa femme. Une fois à la maison, il apprendra qu’elle était venue avec les règles, et la patience s’imposait.

Une patience brisée au quatrième jour, quand la fille a disparu avec son autre homme en direction de Nice.

Le profiteur congolais avait fait le voyage de Paris, pour perpétuer son coup. Un courageux qui n’a pas hésité à remercier Marc K de l’avoir aidé à faire venir sa femme.

En tout, le pauvre Marc K a dépensé plus de 4000 euros pour le bonheur d’un autre homme. De quoi perdre la tête et monologuer sans cesse dans les rues, avenues et transports en commun de Paris.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo Brazzaville