Le chef d'Etat-major confirme qu'il y avait belle bien plus d'armes que prévues par la loi au domicile de l'accusé Mokoko

Chef d’Etat-major général des Forces armées congolaises (FAC) le général de division, Guy Blanchard Okoï a confirmé ce mercredi lors du procès qu'il y avait belle bien plus d'armes que prévues par la loi au domicile de l'accusé Mokoko.

«Les armes retrouvées chez Mokoko n’ont rien avoir avec celles qu’on dote à un général de sa catégorie, ni en quantité ni en qualité », a soutenu le général de division, Guy Blanchard Okoï, ce que des témoins présents lors des perquisitions ont nié.

Il s’agit de onze (11) fusils d'assaut, treize grenades, (...) trois caisses de munition, des portes-ceinture avec grenade, et vingt chargeurs garnis.

Lorsque les gendarmes les ont apportés en salle d'audience, Jean-Marie Michel Mokoko, silencieux, a tout de même affiché un sourire incrédule.

Mardi, l’expert en armement qui devait préciser le détail des armes présentées par le procureur a refusé de le faire.

«J’ai reçu ordre de ma hiérarchie de ne pas intervenir à ce stade », a-t-il expliqué.

Le général Mokoko comparait seul à la barre. Il y a pourtant huit accusés dans le dossier, inculpés pour « atteinte à la sûreté intérieure de l'Etat ».

Le plus connu d'entre eux, et le seul congolais, c'est Gilbert Moudilou. Un personnage perçu à Brazzaville comme « versatile ». Il serait « libre, mais placé sous contrôle judiciaire », selon les éléments contenus dans le dossier.

Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville