Congo : Les sinistrés de Mpila revendiquent la reconstruction de leurs habitations

Six ans après, les sinistrés du quartier Mpila à Brazzaville, continuent à revendiquer la reconstruction de leurs habitations soufflées par les explosions d'un dépôt d'armes et de munitions de l'armée.

Des messes en mémoire des victimes des explosions du 4 mars 2012 ont été organisées ce dimanche dans certaines églises de Brazzaville à l'occasion de la commémoration de ce drame.

Le 4 mars 2018 marque le sixième anniversaire des explosions meurtrières d’un dépôt de mutions de l’armée congolaise qui firent 300 morts et plus de 17 000 sans-abris en 2012 dans le quartier de Mpila, à l’est de Brazzaville.

Tous les sites qui ont accueilli les 17 000 sans-abri de Mpila ont été fermés. Tous n'ont toujours pas été relogés. Ils se plaignent et appellent l'Etat à prendre ses responsabilités même s'il a relogé quelques centaines d'autres sinistrés dans la banlieue nord de Brazzaville.

Dans la banlieue de Kintéle au nord de la capitale, les sinistrés installés dans un camp aménagé par le gouvernement, affirment eux vivre dans des conditions acceptables et se demandent s’ils resteront définitivement sur ce site.

Plus de 1000 appartements luxueux et modernes ont été construits sur le site de l’ancienne caserne de Mpila. Avant de les mettre en vente, le gouvernement entend d’abord reloger quelques familles sinistrées du drame du 4 mars 2012 dont les maisons ne sont pas encore reconstruites.

Edwige KISSINGER / Les Echos du Congo Brazzaville