Congo : De nombreux vols de fleurs dans les cimetières de Brazzaville et Pointe-Noire

Que se passe-t-il dans les cimetières de Brazzaville et Pointe-Noire ? Depuis plusieurs années, les familles qui viennent rendre hommage à leurs proches le 1er novembre de chaque année, à La Toussaint, constatent que les fleurs déposées pour honorer leurs morts disparaissent. Elles appellent à la vigilance pour trouver les pilleurs de fleurs.

Vengeance d’un ennemi ou simple acte de malveillance ?

Certains maires essoufflés déplorent de nombreuses incivilités qui ont été commises autour ou sur certaines tombes, dont l'entretien n'est pas du ressort de la commune. Ils demandent à chacune et à chacun « de contribuer à l’entretien des cimetières, pour rendre une place digne à nos défunts ».

A Brazzaville comme à Pointe-Noire, quand les cimetières ne sont pas à l’abandon en matière d’entretien ou de salubrité, ils sont transformés en marché où les usagers viennent s’approvisionner. Ils ont cessé d’être des lieux sacrés. Nombreux sont même spoliés.

Cet état de choses préoccupe les autorités congolaises qui étudient la possibilité de les clôturer et de leur affecter des gardiens.

Le 1er novembre dernier à Brazzaville, lors de la cérémonie du dépôt de gerbe de fleurs sur la première tombe du cimetière de la Tsiémé, le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo s’est indigné du comportement des concitoyens qui spolient ce cimetière jour après jour.

«Le gouvernement prendra des mesures nécessaires pour que cela cesse. On ne peut pas spolier un endroit comme un cimetière, d’autant plus que c’est un lieu sacré. Je pense que le gouvernement est en train de prendre des mesures nécessaires pour faire en sorte que ce laxisme au niveau de nos concitoyens qui excellent à prendre des terres qui appartiennent à l’État, surtout au niveau du cimetière de la Tsiémé, cesse », a déclaré le ministre Juste Ibombo à l’occasion de la Toussaint.

Germaine Mapanga