Congo – Bac 2017 : Fouille méthodique des candidats pour éviter l'entrée en salles des « bombes » ou « bébés lili »

Un dispositif sécuritaire draconien digne des mesures antiterroristes est observé dans les centres d'examen du baccalauréat.

Outre la sécurisation des lieux d'examens par la force publique, il y a une fouille au corps systématique de tous les candidats afin de rechercher des éventuels « anti-sèches » dissimulés.

En dehors des opérations de palpations qui sont l'acte technique dans la lutte contre la fraude, les différents candidats avaient été prévenus de l'application de certaines mesures pratiques.

Des consignes avaient été notifiées aux candidats quelques jours avant la tenue de l’examen.

Ne pas porter des chaussures fermées, voire pour les filles, de ne pas porter de perruque, susceptibles de dissimuler des bouts de papiers.

Pas de téléphone portable ou autre appareil de communication électroniques. Même les calculatrices réglementaires sont scrutées.

Talons et paumes de mains sont retournés pour voir si des écrits n'y sont pas apposés.

Ainsi prévenus, les candidats arrivent à l'avance et en sandales ou autres tapettes, pour répondre aux nouvelles mesures de sécurité draconiennes mises en place par les autorités pour prévenir les fraudes et fuites des matières.

Plusieurs candidats passés à la fouille, se sont dit traumatisés et « bousculés » par ce contrôle. Quelques filles dénoncent par ce biais des attouchements déguisés.

Après un bac 2015 entaché de fraudes, les autorités de l'éducation nationale avaient pris des mesures pour endiguer le phénomène à tous les niveaux de la chaîne de l'examen.

Bertrand BOUKAKA