Promotion de la femme : la ministre Inès Ingani envisage de lutter contre les antivaleurs

Absentéisme, paresse, corruption et autres antivaleurs, des fléaux que Ines Ingani tient en ligne de mire. La nouvelle ministre de la promotion de la femme est déterminée à bouger les choses.

« Je veillerai personnellement à l’application de tous les textes administratifs relatifs à la gratuité des prestations de service liés à la femme. De même que j’impulserai le processus d’adoption de la loi sur la parité qui est restée longtemps dans les tiroirs », Inès Igani se met sur une dynamique de changement.  Elle a invité l’ensemble de ses collaborateurs à croire à sa volonté de travailler de front avec eux en comptant, a-t-elle poursuivi, sur leur dévouement et leur assiduité au travail. 

« Ce n’est que par notre volonté commune que nous arriverons à relever les défis de la nouvelle République et nous contribuerons ainsi à l’amélioration du statut multiforme de la femme congolaise dans toutes ses composantes », a-t-elle relevé avant de souhaiter le renforcement du partenariat entre son ministère et les organismes internationaux ainsi que les Organisations non gouvernementales.

La ministre Inès Ingani a salué le travail que son prédécesseur a abattu dans le cadre de la promotion de la femme et de l’intégration de la femme au développement. Elle lui a rassuré de sa disponibilité de poursuivre cet élan dans le strict respect, a-t-elle insisté, du programme de société sur la base duquel le président de la République a été élu, à savoir : « la marche vers le développement ».

Par ailleurs, elle a remercié la ministre sortante et ses collaborateurs pour le point qui lui a été fait sur les dossiers. « Cela m’a  permis  d’avoir une idée réelle et nette  du département ministériel dont j’ai désormais la charge de diriger », a-t-elle conclu.

Prenant la parole à son tour, la ministre sortante Cathérine Embondza Lipiti a souhaité à son successeur  des vœux de réussite dans l’exercice de ses nouvelles fonctions et lui a réitéré sa disponibilité au cas où elle en ressentirait le besoin.

Arrielle KAMBISSY