Même si le temps de la justice n’est pas celui de l’opinion, depuis le 26 aout, le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Sibiti est saisi de la plainte de monsieur Mboungou Jacques, Directeur départemental des affaires sociales de la Lékoumou. Le plaignant accuse Ndekou Bonaventure Jean de Paul, vice-président du conseil départemental de la Lékoumou, de ‘’viol de mineur, détournement de mineur et inceste’’. La victime serait sa fille âgée de 16 ans, qui vivrait chez sa mère et dont l’époux de celle-ci, Ndekou Bonaventure Jean de Paul aurait abusé d’elle à deux reprises.
Même si l'accusé qui n’a fait aucune déclaration, jouit de la présomption d'innocence et que les allégations qui l’accusent doivent faire l’objet d’une enquête, cette affaire en rappelle une autre de triste mémoire et dont l’intéressé a depuis été remplacé au sein du conseil départemental de la ville de Brazzaville.
Dans cette affaire, en dépit du statut social de l’accusé, force avait été donnée à la loi.
Depuis lors, dans l’affaire de Sibiti, tous les yeux sont rivés sur le procureur de la république près le tribunal de grande instance de Sibiti, quasiment mis sous pression. Chacun attend de voir quelle suite donnera-t-il à la plainte de monsieur Mboungou Jacques.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville