La chambre de l’ambassadeur du Gabon, René Makongo, qui loge à l’hôtel Saphir depuis début novembre dernier à Brazzaville, a été défoncée par la police qui a effectué une descente fracassante sur les lieux dans la nuit du 1er au 2 avril 2016.
Le diplomate gabonais, a confirmé l’information sur RFI sans faire plus de commentaires.
Les policiers étaient à la recherche de personnes suspectes qui auraient été logées dans cet établissement du centre-ville très fréquenté. L’opération n’a pas été concluante.
Les responsables de Saphir regrettent le fait que la porte de la chambre de l’ambassadeur René Makongo ait été défoncée. Un fait que ne reconnait pas la police qui affirme avoir mené une opération régulière.
Selon le PDG de cet établissement, Jo Washington Ebina, l’opération ne s’est pas déroulée selon les procédures légales. Pour lui, certains éléments portaient des cagoules.
Le porte-parole de la police, le colonel Jules Monkala Tchoumou, a indiqué que la police a fait une descente à l’hôtel Saphir pour y mener une opération régulière de perquisition. Elle est arrivée sur les lieux avec une liste d’une douzaine de personnes suspectées de terrorisme.
Edwige KISSINGER
