La Cour constitutionnelle, juge du contentieux électoral, a commencé à examiner jeudi 11 août 2022, trente recours en annulation dans le cadre des législatives des 10 et 31 juillet derniers.
Ces recours ont été introduits pour la plupart par des candidats indépendants à l'encontre du Parti congolais du travail (PCT), parti au pouvoir qui a obtenu à lui seul 112 des 151 sièges de l’Assemblée nationale qu’il contrôle depuis 2002.
Ces recours venant en majorité de candidats indépendants visent aussi certains élus de partis satellites au PCT.
L’audience publique s’est ouverte en présence des candidats malheureux accompagnés pour certains par leurs avocats.
L’Union des démocrates humanistes (UDH-Yuki) du défunt opposant Guy-Brice Parfait Kolélas a déposé six requêtes. Cette formation a glané sept sièges à l’issue des législatives, tout comme l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), jusque-là première force de l’opposition parlementaire. Elle espère donc gagner au moins un siège de plus dans cet arbitrage de la Cour constitutionnelle, et dépasser l’UPADS pour obtenir la place de chef de file de l’opposition.
Les résultats de la Cour sont prévus pour demain samedi.
Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville