Congo : Anatole Collinet Makosso a présidé la cérémonie d’ouverture de la concertation politique d’Owando

Le Premier ministre congolais, Anatole Collinet Makosso, a présidé, ce jeudi 3 mars 2022, à Owando dans le département de la Cuvette (nord), la cérémonie d’ouverture de la concertation politique placée sur le thème : « Dans la paix et l’unité, œuvrons au renforcement de notre gouvernance électorale ».

«Vous avez compris autant que le chef de l’Etat et le gouvernement que pour construire le pays dans la paix et l’unité, le dialogue est la clé de voûte », a déclaré le chef du gouvernement devant près de trois cents délégués des partis politiques et de la société civile.

Anatole Collinet Makosso a invité les délégués aux assises d’Owando à plus d’efficacité et de responsabilité pour déboucher sur des résultats satisfaisants, avant de solliciter la clémence des sages et notabilités de la Cuvette pour qu’ils implorent les mânes des ancêtres afin que les travaux se déroulent dans la paix et l’unité.

La délégation du Parti congolais du travail (PCT), première formation de la majorité, conduite par son Secrétaire général Pierre Moussa, est la plus importante dans ce dialogue.

Chef de file de l’opposition congolaise, Pascal Tsaty Mabiala est de la partie. Lui qui refuse, « une politique des extrêmes et de la chaise vide », estime que c’est dans le débat que l’on peut améliorer la gouvernance électorale.

L’ancien chef rebelle Frédéric Bintsamou, alias Pasteur Ntumi, toujours terré dans son fief du Pool dans le sud du pays, a délégué Philippe Ané Bibi, secrétaire chargé de l’organisation de son parti, le Conseil national des républicains.

Claudine Munari a aussi désigné un représentant.

Enfin, Anguios Nganguia Engambé, candidat malheureux aux trois dernières élections présidentielles, a également fait le déplacement d’Owando.

Tout ce gratin politique discutera durant trois jours afin de s’accorder sur la mise à jour du fichier électoral et surtout se mettre d'accord sur la tenue des prochaines élections dans tout le pays, notamment dans la province du Pool, où certaines circonscriptions n’ont pas voté en 2017 à cause d’une crise socio-politique.

On rappelle que depuis 2009, le Congo organise des concertations à la veille des élections et les résultats sont souvent contestés par l’opposition.

Jean-Jacques DOUNDA / Les Echos du Congo-Brazzaville