Congo : Quand le silence d’Euloge Landry Kolelas dérange des pseudos combattants de la diaspora

Depuis plusieurs mois, la famille Kolelas est au cœur d’une véritable saga, alimentée par certains parents et autres ayant-droits, suite au décès de Guy Brice Parfait Kolelas. Dès lors, certains pseudos combattants de la diaspora qui ont fait de la calomnie, la médisance et l’intoxication, leur cheval de bataille, notamment sur la place de Paris, ne cessent de trainer dans la boue certains membres de la famille Kolelas qui leurs sont politiquement opposés, au nombre desquels Euloge Landry Kolelas qui a choisi de répondre à leurs élucubrations par le silence. Un silence qui dérange certains laudateurs, au point que ceux-ci poussent l’outrecuidance à des photomontages aux fins de salir davantage une personnalité qu’ils ne peuvent hélas atteindre.

Un enregistrement audio diffusé sur les réseaux sociaux pointe Bernard Kolelas et Denis Sassou N’Guesso comme les principaux vecteurs des évènements de 1993 à Brazzaville, le ministre Pierre Oba étant le principal armurier.

Ce laudateur et pseudo-combattant congolais bien connu sur la place de Paris et en mal d’existence politique qui en est l’auteur et dont nous n’osons faire la publicité en le nommant, a cru bon jeter l’opprobre sur de noms prestigieux en revisitant maladroitement l’histoire. C’est comme s’il voulait rouvrir des plaies désormais cicatrisées, et créer le doute dans les esprits, en sapant la paix retrouvée dans le pays et surtout dans le département du Pool qui se relève des douloureux évènements dont les principaux acteurs ont sagement tourné à jamais la page, dérangeant de ce fait certains vautours qui en avaient fait un tremplin d’existence politique et une raison d’alimenter la vindicte contre le Congo, son gouvernement et ses autorités, depuis l'étranger.

De même la soi-disant réponse à ces élucubrations, attribuée à Euloge Landry Kolelas, dont il est accolée la photo, évoquant des maisons bombardées du fait de la radio Alliance, relèvent d’un grossier montage, les fautes d’orthographe à foison étant une signature qui dénote de la nature de son auteur.

Depuis la fin des hostilités dans le Pool, nombreux de ceux qui dans la diaspora en avaient fait un « fonds de commerce et d’existence », ruminent leur colère, car pris en défaut dans ce qui alimentait leur discours et faisait la raison de leur prétendu combat. Bien plus, depuis que certains membres de cette pseudo diaspora militante ont décidé de tourner le dos aux manœuvres dolosives en se gardant désormais de salir l’image du pays à l’étranger et d’œuvrer, bien au contraire à son rayonnement, en témoigne le dernier forum de recrutement dans la diaspora initié par le ministre de la jeunesse, dont beaucoup ont salué l’initiative, les prétendus leaders combattants en mal d’existence ont versé dans la calomnie comme un baroud du déshonneur, en ciblant des personnalités nationales.

Que l’on se le dise, en ciblant Euloge Landry Kolelas dont l’action à la tête du MCDDI a permis de raffermir l’alliance MCDDI-PCT, qualifiée en leur temps par Denis Sassou Nguesso et Bernard Bakana Kolelas de « socle de l’unité nationale », les auteurs de la médisance à son encontre sont persuadés que l’homme fait échec à leurs actions. Tant de par sa stature politique au sein de la majorité, que par son action à la tête du Haut commissariat à la Réinsertion des ex combattants, Euloge Landry Kolelas s’est lancé avec tact, dans la bataille pour la paix, déroulant méthodiquement la feuille de route édictée par le président de la république, au point de redonner du sourire à des hommes et des femmes qui l’avaient perdu et depuis, vivaient dans l’angoisse.

Euloge Landry Kolelas ne se perd jamais en déclarations intempestives et a le triomphe modeste face aux réalisations qui suscitent pourtant l’admiration de tous. Le Ministre-Haut commissaire à la réinsertion des ex combattants, allie pragmatisme, réalisme, efficacité et pondération, tant dans ses fonctions régaliennes que politiques.

Son cœur saigne encore, pour répondre à ceux qui l’invectivent, depuis le décès de son frère. Sa hauteur de vue est bien au dessus de la leur, pour répondre de quelque façon que ce soit, à ceux qui croient le trainer dans la boue, alors qu’ils se vautrent eux-mêmes dans la fange de la honte et de l’ignominie. Tout cela fait échecs aux velléités de ceux qui pensaient faire sortir Euloge Landry Kolelas de ses gons.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville