France : Le PCT invite ses militants à assister aux obsèques de Pascal Lissouba à Perpignan

Juste Prudence Oko, secrétaire chargé de la communication et porte-parole de la Fédération PCT France, invite, dans un communiqué dont une copie est parvenue à notre rédaction, ses camarades disponibles de se joindre à la famille de l’ancien Président du Congo, Pascal Lissouba, ce lundi 31 Août 2020, à 14 h 30 dans l'enceinte de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste, 1 Rue de L’Horloger 66 000 Perpignan où, une cérémonie est prévue à sa mémoire.

Le même communiqué précise que l’inhumation aura lieu dans l’intimité familiale.

Tel un personnage tiré d’une œuvre littéraire du XVIIe siècle français, Pascal Lissouba, qui dirigea le Congo de 1992 à 1997, s’exprimait avec préciosité et affectionnait les métaphores recherchées. Il avait le regard perçant, la démarche « pédagogique », le ton docte et ses colères étaient homériques. Normal pour un homme ayant passé l’essentiel de sa vie entre l’enseignement universitaire, les laboratoires de recherche en biologie cellulaire et en génétique, et la politique.

« Dans l’attente de son retour au Congo », indique un communiqué de sa famille, l’ancien président sera inhumé « de manière provisoire » lundi 31 août à Perpignan, dans le sud de la France, où il est décédé le 24 août à l’âge de 88 ans.

Par ce compromis, sa veuve antillaise, Jocelyne, et les enfants du défunt entendent mettre un terme à une polémique devenue virale sur les réseaux sociaux, entre ceux qui souhaitaient des funérailles officielles en grande pompe à Brazzaville et les adeptes d’une conservation de la dépouille en France.

Même autour de son lit de mort, « le professeur » suscite, on le voit, beaucoup de passions.

Ces dernières années, son état de santé s’était dégradé. Souffrant de la maladie d’Alzheimer, il vivait entouré de son épouse et d’une de ses nièces à Perpignan.

Le premier président congolais élu au suffrage universel direct dans un scrutin ouvert, avait été renversé par Denis Sassou-N’Guesso au terme d’une guerre civile meurtrière.

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville