Congo – Arrivée de Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire : Le service d’ordre submergé par l’afflux massif des populations

Un bain de foule mémorable, voila l’accueil que les ponténégrins ont réservé au couple présidentiel arrivé à Pointe-Noire lundi après-midi. L’affluence a été telle que le service d’ordre a eu toutes les peines à contenir les foules venues pour la circonstance.

Quelle est la popularité de Denis Sassou N’Guesso à Pointe-Noire, les populations de la capitale économique ont à l’évidence répondu à la question, en rabattant le caquet à ceux qui prédisaient un désert, pour l’accueil de Denis Sassou N’Guesso dans la ville océane.

Déjà à l’aéroport Agostino Neto, de partout, ont afflué des foules de tout âge, venues des différents quartiers, comme si chacun voulait marquer son empreinte sur un évènement pour lequel il dira, « j’y étais ».

À la vue de cette foule, on aurait cru que tout Pointe-Noire avait convergé vers l’aéroport où fanfares, militants des partis politiques et autres groupes traditionnels ou religieux donnaient de la voix, dans un enthousiasme à peine contenu.

Cet enthousiasme ainsi que cette foule aussi immense, ont accompagné le couple présidentiel tout au long du parcours, ce tronçon le séparant de l’aéroport A.A.Neto à la résidence présidentielle située en bordure de mer.

La mobilisation a été si impressionnante que le couple présidentiel a été obligé d’alterner bains de foule à pied et dans la voiture décapotable qui avait du mal à se frayer le chemin.

De la foule évidemment venaient des chansons en l'honneur du chef de l'État.

Comme s’ils ne voulaient pas se laisser conter les péripéties de cette procession à travers la ville, qui a duré environ deux heures, de nombreux jeunes ont accompagné le cortège, sur son parcours, grossissant davantage une foule de plus en plus dense, submergeant carrément le service d’ordre.

Un peu plus d’un an que Denis Sassou N’Guesso et madame n’avaient plus effectué pareille visite à Pointe-Noire, où leur dernier séjour remontait à fin novembre 2018.

À travers leur mobilisation, les populations de Pointe-Noire ont simplement dit au couple présidentiel : « Ça faisait un bail, vous nous avez manqué ».

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville