Sassou Nguesso a construit 3.000km de routes bitumés en 2015

Le développement économique passe avant tout par le développement de la route. Le président Denis Sassou Nguesso l’a bel et bien compris. Le numéro un congolais a construit, malgré la crise économique qui sévit le pays, 3.000km de routes bitumés en 2015, contre moins de 1.000 km au début de l’année 2000.

Au pas de course, Denis Sassou Nguesso a également construit 9.000km de routes d’intérêt départemental ou interdépartemental aménagées, plus de 100 ouvrages de franchissement de type pont construits.

En dehors d’Impfondo (nord), tous les chefs-lieux des départements sont déjà ouverts à Brazzaville par route bitumée. Le Congo est dorénavant relié au Gabon, au Cameroun et à l’Angola (Cabinda) par des voies terrestres bitumées ou en cours d’achèvement.

Dans la Sangha, l’absence d’infrastructures a freiné le décollage de cette région pourtant considérée comme le deuxième réservoir économique du pays, après Pointe-Noire (sud).

Mais la région sort peu à peu de son désenclavement. La durée du trajet en véhicule pour la capitale Brazzaville, à 800 kilomètres au sud, a été réduite à 9 heures contre quatre à cinq jours auparavant, grâce à l’aménagement d’un tronçon de 200 kilomètres.

Depuis l’époque coloniale le chemin de fer était la seule voie terrestre pour relier Brazzaville et Pointe-Noire, les deux principales agglomérations du Congo. La voie ferrée est en train d’être délaissée par certains usagers qui profitent plutôt d’une route de plus de 500 kilomètres en voie d’achèvement. 

Aujourd’hui, plus encore qu’hier, va s’inscrire dans les faits, l’engagement pris dans « Le Chemin d’Avenir », de donner au Congo un réseau routier fiable, diversifié et moderne.

Aurélie ISSIMBA