Congo : Pascal Tsaty Mabiala présente ses vœux à la presse

Le premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) et chef de file de l’opposition, Pascal Tsaty Mabiala, a présenté ses vœux à la presse, ce lundi 13 janvier 2020, à Brazzaville.

Le premier secrétaire de l’Upads et chef de file de l’opposition a mis à profit cette occasion pour exhorter les journalistes au travail.

« Notre pays a de plus en plus besoin d’une presse qui, quoique confrontée aux contraintes de la conjoncture, doit s’efforcer de jouer le rôle de garde-fou politique, en développant un œil critique et dénonciateur sur les affaires publiques afin d’amener les décideurs à agir différemment », a déclaré le député de Loudima (sud).

« C’est pourquoi nous disons à vos confrères qui tardent encore à prendre le train de la démocratie qu’il est temps de s’y adapter. Et à ceux qui, heureusement, résistent à l’instrumentalisation, nous saluons leur courage et les félicitons pour leur attachement aux valeurs démocratiques. Ne l’oublions jamais, chaque fois que la presse se tait, c’est un citoyen quelque part sur cette terre qui meurt. De même que le silence de la presse est assurément une prime à la dictature », a-t-il ajouté.

Au Congo-Brazzaville, la presse vit encore dans la précarité due au manque de moyens financiers, d’équipements et de personnel avéré. La corporation manque encore d’organisation, pas de syndicat de journalistes. Certains médias naissent sans étude de faisabilité et fonctionnent sans redevance.

La publicité sur quoi ils comptent rapporte moins, parce que ce sont les annonceurs qui, dans bien de temps, fixent les prix.

La presse congolaise est animée en grande partie par des non-professionnels, des autodidactes. On trouve ici des journalistes qui ignorent les règles de métier, certains qui connaissent peu le cadre juridique de leur profession. Ce qui donne lieu à un contenu généralement de qualité moyenne.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville