Vœux de Denis Sassou N’Guesso : Que faut-il attendre de cette allocution ?

Le président de la République, Denis Sassou N’Guesso doit présenter ses vœux aux congolais ce mardi 31 décembre 2019. Que faut-il attendre de cette allocution ?

Un discours d’apaisement et de vérité. Voilà ce que promet l’entourage de Denis Sassou N’Guesso pour ses vœux mardi soir.

A cet effet, le chef de l’Etat tracera les perspectives de l’action des pouvoirs publics pour l’année 2020 avant d’exhorter les membres du gouvernement à poursuivre le travail et à mener des actions toujours fortes, au cours de ce qui sera la dernière année pleine de son mandat, et dont il devra rendre compte au peuple qui le lui a confié en 2016.

Denis Sassou N’Guesso souhaitera également dans ses vœux, que 2020 soit l'année d'un nouvel élan pour le Congo qui grâce à sa détermination éprouvée et l’appui inestimable de ses partenaires vient de conclure un accord avec le Fonds monétaire international (FMI). Un résultat acquis après des négociations longues et complexes.

Ce programme triennal de réformes vise à améliorer la situation des finances publiques et de l’économie nationale.

Cet objectif atteint ne saurait être une finalité. Pour le président de la République, il constitue un nouvel appel à la mobilisation et à un engagement sans faille.

Au regard du cap fixé pour 2019, qu’est ce qui a été fait, qu’est ce qui reste à faire, quels sont les attentes du peuple, quels sont les engagements vis-à-vis des partenaires internationaux ou bilatéraux, quelles sont les marges de manœuvre, quels efforts et sacrifices sont attendus de tous, quels espoirs dessinent les perspectives d’avenir, autant des questions et bien d’autres dont les congolais attendent réponse de la bouche du chef de l’État.

Ce message de vœux à la Nation du président de la République est très attendu à un moment où le peuple espère que du gouvernement, viendra un second souffle pour conduire la politique nationale.

L’allocution sera enregistrée puis diffusée à 20h sur télé et radio Congo.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville