Congo bashing : Le journal Libération publie un melting-pot anti Sassou-N’Guesso

Le 13 décembre 2019, le journal français, Libération a mis en ligne un article qui affiche sa nature climato-sceptique. Ce texte d’environ 1500 signes, un vrai melting-pot contre le porte-parole de la commission climat du bassin du Congo à la COP25, Denis Sassou-N’Guesso, embrasse tout. On comprend que ce journal était à l’affut d’une occasion pour dire ou redire toute sa haine contre Denis Sassou-N’Guesso. Ce travail de propagandiste de mauvais goût est de la plume de Maria Malagardis.

Aux yeux de Maria Malagardis, auteur dudit article fourre-tout et de sa rédaction, le chef de l’Etat congolais aurait commis de pêché, en allant parler écologie à la COP25, à Madrid. Et cela se lit dès la première ligne de l’article : « Seul chef d’Etat africain invité à Madrid », écrit-elle, « le président de la République du Congo ne manque pas une occasion de s’afficher en héros de l’écologie ».

Là, personne n’a besoin de réfléchir longtemps pour comprendre combien Libération voit d’un mauvais œil l’activisme de Denis Sassou-N’Guesso à Madrid. A la COP25, le chef de l’Etat congolais a porté haut la voix de ses pairs de l’Afrique Centrale dans un domaine où il n’a point besoin de s’afficher, au sens de Libération. Ce que ce journal ignore, c’est que Denis Sassou-N’Guesso s’est lancé dans la lutte pour la préservation des écosystèmes naturels bien avant que la préservation de l’environnement ne devienne une exigence mondiale du développement.

A l’attention de Libération …

A Libération et à tous ceux qui ont fait de la lutte contre les changements climatiques une mode, il convient de signaler que le président Denis Sassou-N’Guesso a institué en 1984, une journée nationale consacrée au planting d’arbres. Dans un pays dont le territoire est couvert de plus 60% de forêts, cette décision avant-gardiste n’obéissait pas à un effet de mode, comme le fait Libération, mais à une conviction. Il a été créé au Congo, depuis plus de 30 ans, une société nationale de reboisement (SNR). Depuis moins de 10 ans, le besoin de renforcer la lutte contre le réchauffement de la planète a conduit le président congolais a créé le programme national d’afforestation et de reboisement (PRONAR). Et, cela est un fait ! D’ailleurs, la COP25 n’est pas le premier rendez-vous climatique où le chef de l’Etat congolais est le porte-parole de ses paires. Il a même été porte-parole de toute l’Afrique à Rio+20 en juin 2012, au Brésil.

Donc, à Madrid, Denis Sassoou-N’Guesso ne « s’affiche » pas, il s’active en faveur de la préservation de l’environnement, parce que pour lui, ce combat pour l’humanité n’est pas un leurre. Les changements climatiques sont une réalité avec des effets néfastes, palpables dans son pays. Libération qui n’y croit pas, écrit « … De retour dans son pays, il [Denis Sassou-N’Guesso] aura pu constater les effets dévastateurs des pires inondations qu’ait connues le Congo depuis vingt ans. Le résultat du réchauffement climatique ? Peut-être ». Qui dirait mieux que ce doute pour faire comprendre que le journal français ne croit pas aux effets des changements climatiques ?

L’article de Libération permet également de comprendre la volonté haineuse de ce journal et son désir affiché de noyer l’action positive de Denis Sassou-N’Guesso à la COP25. Peine perdue !

Un disque rayé, trop recyclé

Les médias français, dont Libération est une figure de proue pour cet épisode, ont une stratégie de communication bien connue contre le Congo. En effet, chaque fois qu’il y a une action positive sur ce pays, ils exhument avec aise des vieux sujets, faux ou vrais, sur le président de la République. Mais, aux oreilles des Congolais et des observateurs avertis, ces chansons fredonnées en chœur ont un air de disque rayé. C’est pour cela qu’au Congo, ils ne sont pas nombreux qui s’étonneraient de la hargne des médias français dont Libération contre le Congo et son président.

N’en déplaise au journal Libération, le Congo bashing est une réalité à laquelle les médias français ont habitué les Congolais. L’article en cause ne prouve pas le contraire. Sinon comment comprendre que ce journal réputé ‘’grand’’ – on suppose, ‘’sérieux’’ – expliquerait-il la relation qu’il s’est forcé d’établir entre la COP25 et les fameux biens mal acquis ? Que viennent faire les élections de 2016, le référendum constitutionnel de 2015 au Congo ou encore les vieilles accusations dubitatives de Global Witness sur les fils Sassou, dans un article qui est sensé parler de Denis Sassou-N’Guesso à la COP25 ?

Directeur de consciences

Les Congolais savent que Libération et ses confrères français caressent le rêve de voir le Congo brûler comme ils ont contribué à la disparition de l’Etat libyen. En tout cas, l’arbre vert que brandi le Président Denis Sassou-N’Guesso ne cache rien d’autre que son engagement à protéger la forêt de l’Afrique centrale. Jouant maladroitement, comme à son habitude au directeur de consciences, Libération veut faire croire que tout est rose dans son pays et il n’y a de « forêts de frustrations » sociales qu’au Congo.

Aryelle KAMBISSY/Les Échos du Congo-Brazzaville