Congo – Paix dans le Pool : Et si le pasteur Ntoumi choisissait, ''quel Dieu veut-il servir ?''

À l'issue de la clôture de la deuxième session ordinaire administrative de l'Assemblée nationale, le président de l'Assemblée nationale Isidore Mvouba, a renouvelé, le 10 avril à Brazzaville, la nécessité d’activer rapidement le processus de paix pour que la quiétude s’installe au plus vite dans le département du Pool, conformément à l’esprit de l’accord  du 23 décembre 2017 entre le gouvernement et la rébellion. Aussi a t-il demandé au pasteur Ntoumi de choisir le statut qui lui sied le mieux.

Conscient de ce que la paix est la condition sine qua non de toute existence et le levier indispensable au développement, le président de la chambre basse du parlement, qui est également député de Kindamba, a évoqué l’impérieuse nécessité de créer les conditions idoines, pour que « la bêtise humaine » qui a endeuillé la population du département du Pool ne récidive plus.

À cet effet, Isidore Mvouba a invité le pasteur Ntoumi à prendre ses responsabilités, en choisissant un seul statut. « Frédéric Bintsamou ne peut pas être en même temps un chef de guerre à la tête d’une milice armée, un chef religieux en tant que gourou d’une secte religieuse, et un chef d’un parti politique. Il doit faire son choix entre ces trois fonctions qui sont incompatibles », a dit le président de l'Assemblée nationale.

Il y a de quoi, pour les chrétiens, de se rappeler des paroles de Josué (Josué 24 – 15) : « Et si vous ne trouvez pas bon de servir l’Éternel, choisissez aujourd'hui qui vous voulez servir, ou les dieux que servaient vos pères au delà du fleuve, ou les dieux des Amoréens dans le pays desquels vous habitez. Moi et ma maison, nous servirons l’Éternel. »

De même, il est impérieux que les armes détenues par des personnes inappropriées, soit ramassées car déjà, des mutations sont constatées auprès de certains détenteurs desdites armes. « Pour consolider le climat de paix qui s’amorce, il est urgent de procéder au ramassage des armes et à la réinsertion des ex-combattants. Il faut aussi mettre un terme à l’action nocive des coupeurs de route qui persiste entre Bangou Pouété et le village Mpassa, dans le district de Kindamba », a également souligné Isidore Mvouba.

Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville