Le Congo a besoin du Maroc pour développer son tourisme

La ministre congolaise du Tourisme et des Loisirs, Arlette Soudan Nonault, a déclaré, lors de son séjour de travail au royaume chérifien, que le Maroc est un partenaire pour le développement du tourisme au Congo.

«Le Congo compte faire du Maroc un partenaire pour le développement de ce secteur dans le cadre d'une politique dynamique alliant installations balnéaires, parcs de loisirs et attractions, d'un côté, et à travers la formation de cadres et d'étudiants congolais outre l'échange d'expertises, de l'autre», a déclaré Mme Arlette Soudan Nonault au sortir d’une rencontre mardi avec son homologue marocain, Lahcen Haddad.

Mis à part le renforcement de la coopération en matière de formation des étudiants congolais, cette rencontre vise à examiner les moyens d’attirer davantage d’investisseurs marocains et étrangers dans ce pays ami afin d’accompagner la mise en œuvre du Plan directeur pour le développement du secteur du tourisme au Congo, a relevé de son côté M. Haddad, qualifiant le plan congolais de projet « ambitieux ».

Autre volet important abordé lors de cette réunion, la question de la durabilité, notamment au niveau du développement du balnéaire et dont le Maroc avait été l’un des initiateurs avec la Charte africaine de tourisme durable, a noté le ministre, exprimant le souhait d’inclure le Congo dans la question des bonnes pratiques en matière de développement durable, eu égard aux relations « séculaires, importantes et historiques » qui lient le Maroc et le Congo.

Selon des données du ministère du Tourisme, 84 étudiants congolais ont bénéficié de formations au Maroc depuis la création des Écoles de formations hôtelières et touristiques (EFTH), tous niveaux confondus.

Germaine Mapanga