Les autorités congolaises condamnent les propos d’Alain Mabanckou

Le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla a condamné avec force, les propos de l’écrivain franco-congolais, Alain Mabanckou qui ne cesse de tirer, depuis Paris, des balles en caoutchouc sur le pouvoir de Brazzaville.

«Il n’est pas électeur au Congo, il ne paie pas d’impôts au Congo, il partage sa vie entre les Etats-Unis et le Collège de France à Paris… Donc je ne vois pas déjà, à quel titre, lui qui n’a participé à rien dans ce cycle électoral, il peut porter des jugements de valeur pleins de vulgarité en employant des termes comme la 'petite vérole'. Je lui laisse ce type d’injures : je dis simplement qu’il a décidé d’interpeler le président Hollande en lui demandant de ne pas valider les élections au Congo. Je crois qu’il s’agit d’une énormité sur le plan diplomatique », a déclaré le porte-parole du gouvernement congolais, Thierry Moungalla sur Rfi.

«Monsieur Mabanckou n’ignore pas que c’est le peuple congolais qui a exprimé sa souveraineté, c’est la Cour constitutionnelle du Congo qui a validé les élections, il n’y a pas de super électeur ou de super Cour constitutionnelle qui serait constituée de chefs d’Etat étrangers. Nous ne sommes plus à l’époque de Tintin au Congo où les choses se décidaient plutôt au bord de la Seine qu’au bord du fleuve Congo », a-t-il ajouté.

On rappelle que l’écrivain franco-congolais, Alain Mabanckou a adressé récemment une lettre ouverte au président français, François Hollande. Dans cette lettre, il appelait le président français, François Hollande à dénoncer la dernière élection du président congolais, Denis Sassou-Nguesso.

Germaine Mapanga