Ali Bongo Ondimba, un survivant à l’Elysée (Par Georges Dougueli)

Vivre et travailler après un accident vasculaire cérébral hémorragique, c'est un miracle. Je salue les efforts d’Ali et je le cite en exemple à ces autres personnes qui baissent les bras après un AVC.

Quelle force mentale faut-il mobiliser pour se relever et aller de l’avant ! Quelle volonté faut-il pour réapprendre à parler et à marcher ! Quelle capacité d’adaptation faut-il mettre en œuvre pour apprendre à vivre avec la douleur : se lever équivaut à se couper un doigt.

Chaque pas est une épreuve. Monter des marches revient quasiment à gravir l’himalaya …

A sa place combien d'entre nous renonceraient ? Lui livre bataille.

Oui, je sais, il occupe un pouvoir que beaucoup d'hommes et femmes valides convoitent. Il n'en demeure pas moins un humain.

Un survivant dont le retour devrait être apprécié pour ce qu'il est.

Une manifestation de la force de la volonté. Qui veut peut.

Georges Dougueli