Deux femmes incarcérées à la Maison d'arrêt centrale de Brazzaville sont respectivement enceintes de 5 et 2 mois.
Même si l'administration pénitentiaire tente d'étouffer une affaire qui a pris des allures d'un secret de polichinelle, les faits embarassent en haut lieu et révèlent au grand jour des pratiques de tout temps dénoncées, sur ce que de nombreuses femmes en détention, offriraient des faveurs sexuelles à certains de leurs geôliers, pour alléger leur condition carcérale.
Dans le cas d'espèce, l'auteur des deux grossesses serait une autorité de la maison, ce qui rend encore l'affaire plus embarrassante.
Selon certaines indiscrétions, l'auteur qui ne serait pas un godillot envisagerait de faire avorter les deux dames.
Dans Brazzaville, la clameur publique dénonce une agression sur personnes vulnérables.
Bertrand BOUKAKA/Les Échos du Congo-Brazzaville