Aimé Firmin Mbou, 48 ans, de nationalité congolaise est mort mardi à Komono dans le département de la Lékoumou, écrasé par un éléphant.
Selon une source digne de foi, le drame se serait produit lorsque la victime s’est rendue dans le bois de Boungono pour une partie de chasse en compagnie de deux proches.
Les trois hommes, munis d’un fusil de chasse, auraient entendu un bruit de sanglier dans la forêt pendant qu’ils entreprenaient la partie de chasse. C’est ainsi que l’un d’eux s’est détaché pour tenter d’aller abattre une bête. Mais il s’est retrouvé nez à nez avec un éléphant. Il a décidé d’abattre le pachyderme, tirant à bout portant sur l’animal.
Mais celui-ci n’est pas mort. Pour se venger, l’animal furieux s’en est pris au tireur, qu’il a transpercé et écrasé respectivement à l’aide de ses défenses et de ses pattes.
Ses compagnons n'ont pas eu le temps d'intervenir, ni de tirer sur l'animal.
Après le drame, les compagnons de la victime ont couru alerter les villageois et les autorités. Le corps aplati du défunt a été retrouvé gisant au sol, à l’endroit où l’éléphant l’avait agressée. Il a été acheminé à Komono pour son inhumation.
Komono, cité bâtie au cœur de la forêt, fait partie des cinq communautés urbaines du département de la Lékoumou, dans l’ouest du Congo. En termes d’alimentation, ses populations dépendent essentiellement de la viande de brousse.
Ce n'est pas la première fois qu'un chasseur meurt dans ces conditions dans le département de la Lékoumou. Un chasseur de 51 ans connu dans la contrée est mort en 2014 écrasé par un pachyderme tombant au sol après avoir été touché par une balle au village Hindo, près de Sibiti.
Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville