Une jeune fille prostituée, la vingtaine révolue, a été violée, poignardée et étranglée à mort dans le périmètre du lycée de la ville de Nkayi dans le département de la Bouenza (sud).
La victime dont l’identité n’a pas été révélée a été retrouvée morte égorgée.
Apparemment elle a été sérieusement violée avant de la tuer puisque son corps sans vie couché sur le dos fait voir sa nudité et son sous vêtement bien déchiré jeté à proximité du lieu de crime, selon une source policière.
L’enquête est ouverte pour arrêter les criminels.
On rappelle que chaque jour à travers le pays, des centaines de femmes sont violées. C’est un phénomène si courant qu’il en devient une statistique, et que seuls les cas les plus horribles sont mentionnés par les médias.
La société congolaise dans son ensemble est beaucoup plus indulgente pour les violeurs que solidaire des victimes, il suffit de lire les commentaires des articles qui relatent des viols ou d’écouter la vox populi.
En gros, l’homme a des besoins irrépressibles et des pulsions incontrôlables, c’est sa nature, la femme elle l’a cherché, même une vieille dame peut avoir provoqué un homme à partir du moment où elle lui a souri ou offert un verre pour le remercier d’un service rendu.
La machine tourne tellement bien que, se sentant coupables la plupart des femmes violées ne le font pas savoir et ne portent pas plainte.
Jack MAÏSSA / Les Echos du Congo Brazzaville