Les vannes du ciel se sont ouvertes sur Brazzaville, y déversant de grosses averses. Les habitants de la ville capitale déplorent d’importants dégâts matériels. Les rues et plusieurs quartiers inondés.
Une maison d’habitation détruite au quartier Mfilou. De nombreux véhicules bloqués dans les inondations, d’autres voient leur cardan et direction abîmés dans les nids de poules. Des habitations envahies par les eaux dans plusieurs quartiers avec à la clé de nombreux dégâts matériels : matelas et meubles complètement mouillés, des documents importants aussi. C’est autant de désagréments subis depuis que les grandes pluies sévissent dans la capitale congolaise.
Les eaux en furie débordant des rigoles et des drains bouchés par les ordures traversent les rues. Elles creusent des sillons et des nids de poules sur la chaussée. Cette montée des eaux sur la chaussée éteint les véhicules en circulation, si ceux-ci ne cassent pas leurs cardans et directions dans ces trous. Ces pannes en ajoutent aux bouchons déjà très réguliers dans la ville.
A Mfilou Ngamaba comme à Talangaï…, les témoignages enregistrés signalent des artères envahies par les eaux, où l’on n’arrive pas à distinguer la chaussée et les trottoirs.
A Brazzaville, les voiries urbaines, les systèmes d'adduction d'eau, le réseau électrique ou routier ou encore le ravinement outrancier non endigué, renvoient à un village dont nul n'a la responsabilité. Et les populations vivent un réel sentiment d'abandon.
Germaine Mapanga / Les Echos du Congo Brazzaville