L’administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda Davy Patrick Boupassy lance le concours du quartier le plus propre

La propreté ou plutôt la saleté est un vrai problème à Mbinda. Incivilité, inconscience ou manque d’informations, nous pouvons tous participer à une ville plus propre. C'est pour cela, que l'administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda, Davy Patrick Boupassy, cherche des solutions et aménagements pour y remédier. En effet, il vient de lancer le projet du trophée du quartier le plus propre ou le prix Vert du quartier le plus propre pour justement récompenser cette fin du mois un quartier dont les habitants, surtout les jeunes, ont su faire la différence par leur prise de conscience et pu rendre à l’ancienne cité Comilog, perle du département. Initiative louable, ce concours écologique sera une première dans le département du Niari (sud). Ce prix tend à éveiller une véritable prise de conscience au sein de la société pour lutter contre la négligence et ancrer un comportement au service d’un environnement propre.

En quelques années, l’ancienne cité Comilog a perdu de sa superbe. Personne ne saurait le contester : ni les populations ou bien les touristes.

Davy Patrick Boupassy a incité jeudi dernier les chefs, secrétaires et chefs des blocs des quartiers à se prendre en charge pour lutter contre la saleté qui arrive au premier rang des motivations du premier citoyen de la ville frontalière Congo-Gabon.

Un mot d'ordre a été donné à ces responsables des quartiers. Donner l'information à tous ceux qui ont des terrains bâtis et non bâtis de les rendre propre dans l'intervalle d'un mois. Faute de quoi, les sanctions prévues par les lois en vigueur s'en suivront.

L’équipe municipale invite toutes les couches sociales à prendre un engagement fort en vue de mettre fin à l’insalubrité. L’évaluation de la propreté s’appuiera sur des aspects repartis en 5 grands groupes. Ce sont : la voirie et les espaces publics, l’habitat, l’embellissement, les marchés, les entrées et sorties de la ville ou de la communauté urbaine.

Davy Patrick Boupassy, a fait savoir que le degré de salubrité urbaine est un bon indicateur du niveau de développement de la nation et une bonne mesure de la maturité des populations. L’implication des populations dans la propreté des communes, quartiers et cités est donc indispensable, d’où le concours lancé.

Quand l’administrateur- maire se retrousse les manches

Dans les petites communes, les budgets sont souvent très tendus et parfois, il arrive que les maires mettent la main à la pâte pour les travaux. C’est le cas de Davy Patrick Boupassy, accompagné des hommes des églises de la parole tabernacle, de la Voie, du Zéphirin et de Pentecôte, a retroussé ses manches pour rendre propre l'espace public (jardin public et l'ex Hydro-Congo) ce jeudi matin de 08h à 10h.

Ce n’est pourtant pas la première fois que le jeune maire qui a célébré ses 41 ans le 6 mars dernier et ses équipes s’en remettent aux aléas de la météo et du climat pour affronter la saleté des rues de Mbinda et ses environs.

En septembre 2020, quelques semaines seulement après son installation par le Préfet du département du Niari, Baron Fréderic Bouzock, l’administrateur-maire de la communauté urbaine de Mbinda, Davy Patrick Boupassy, malgré le manque criard des moyens financiers, et dans le cadre de son "programme des 100 jours", a officiellement lancé les travaux de réhabilitation des ponts de Bichida qui relie Mbinda et la ville de Mayoko et celui de Yordane qui fait le lien entre le quartier Mpassia et le reste de la ville, avec le concours de l’entreprise Asia (exploitant forestier qui opère dans les pays de Mayoko).

Germaine MAPANGA / Les Echos du Congo-Brazzaville