Denis Sassou N’Guesso procède au lancement officiel du projet «Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie » ce mardi à Kintelé

Le Président de la République, Denis Sassou N’Guesso procède ce mardi 19 octobre 2021, au Centre international des conférences de Kintelé, au lancement officiel du projet « Campus Terre d’Ecole Christophe de Margerie ». Une initiative admirablement et intelligemment conçue par l’association Terre d’Ecole de Mme Maria Maylin, Infirmière franco-marocaine.

Le premier campus TERRE d’ECOLE sera bâti à Kintélé au nord de Brazzaville, face à la nouvelle université Denis Sassou N’Guesso, sur un terrain de 15 hectares dont 10 recouverts de forêt. Les bâtiments seront donc entourés de champs que les enfants cultiveront dans le respect de l’environnement, des connaissances et des traditions de leurs parents et grands-parents.

Face à la mondialisation et à la disparition de la culture et des coutumes locales qui font la richesse et l’équilibre de ce continent, les élèves suivront un cursus scolaire traditionnel, tout en apprenant à cultiver leurs terres dans une démarche de développement durable: « cultiver en se cultivant », selon le projet TERRE d’ECOLE officiellement lancé en juin 2012 lors du congrès de la Terre Rio+20.

Ce premier campus TERRE D’ECOLE portera le nom de l’ancien PDG du Groupe Total, Christophe de Margerie, décédé tragiquement en 2014 au moment du décollage du Dassault Falcon 50 immatriculé F-GLSA et exploité par Unijet sur l'aéroport international de Vnoukovo, à Moscou (Russie). L'accident met en cause un engin de déneigement.

Ce projet sensibilisera et aidera les enfants à acquérir les bonnes habitudes pour protéger leur environnement et contribuer à l’autosuffisance alimentaire du plus grand nombre à l’aide d’une équipe de chercheurs francophones qui leur enseignera les bases scientifiques.

Le programme scolaire favorise le développement durable en plaçant les coutumes et les connaissances ancestrales au cœur de l’enseignement dispensé, les méthodes occidentales ne servant qu’à donner du sens à la pratique.

Jack de MAÏSSA / Les Echos du Congo-Brazzaville